Les objets de Power Apps permettent de créer trois types d’applications : les applications canevas (ou « zone de dessin »), les applications basées sur un modèle de données et les pages web.
Pour répondre aux demandes complexes, il est possible de définir une solution qui contient les différents types d’applications.
Gardez à l’esprit que l’interface a pu évoluer fortement depuis que cet article a été rédigé.
Une application PowerApps possède un ou plusieurs écrans.
Un des premiers objets Power Apps: App
Le premier des objets Power Apps est l’objet App.
L’objet App symbolise l’application Power Apps.
Notamment, sa propriété OnStart permet d’exécuter des commandes au démarrage de l’application.
App possède aussi une propriété StartScreen qui permet d’indiquer l’écran de démarrage. Bien évidemment, la valeur de la propriété peut être conditionnée.
La propriété StartScreen se substitue aux instructions Navigate() présentes dans la propriété OnStart.
Sachez aussi que Power Apps ne tient pas compte des espaces, sauf quand ils sont entre guillemets (« ), par exemple dans une chaîne de caractères.
Il est donc possible d’avoir une instruction sur plusieurs lignes ou plusieurs instructions sur plusieurs lignes.
Dans la version française, les instructions différentes sont séparées par un double point-virgule (;;).
D’autres objets Power Apps : les écrans
Ensuite, les écrans sont les premiers objets d’une application Power Apps, après App.
Un écran contient et positionne les autres objets Power Apps comme les contrôles.
Dans l’application PowerApps, l’ordre d’affichage des écrans peut être modifié. Par ailleurs, chaque écran peut être renommé, dupliqué ou supprimé.
Le contenu d’un écran peut évidemment être modifié. Par exemple, la couleur d’arrière-plan peut être changée ou une image d’arrière-plan peut être ajouté. Vous pouvez centrer, remplir, ajuster, étirer ou vignetter l’image, avec la souris ou en indiquant les mesures correspondantes.
Bien évidemment, un écran permet d’afficher l’application. Il permet aussi à l’utilisateur d’interagir avec les données.
Avec PowerApps, il existe différents modèles d’écrans qui sont proposés. Toutefois, vous pouvez partir d’un écran vierge et l’organiser comme vous voulez dans une application canevas.
Le terme canevas doit être compris comme une zone de dessin dans laquelle vous positionné librement des contrôles.
Les objets Power Apps les plus utilisés : les contrôles
Un des objets Power Apps le plus utilisé est le contrôle.
Un contrôle est un objet de l’application qui contrôle une saisie ou un affichage. Si vous préférez, c’est la peite boîte qui permet de saisir des données, ou de les afficher.
En tant que développeur PowerApps, vous pouvez ajouter des contrôles comme une étiquette. Le rôle d’une étiquette est d’afficher une information, par exemple le montant d’un article.
Il existe des contrôles pour afficher du contenu, comme un contrôle de type étiquette, ou pour entrée du texte, ou pour avoir un bouton, etc.
Comme développeur PowerApps, vous pouvez insérer, supprimer, renommer, déplacer ou redimensionner un contrôle.
De plus, avec la souris, il est facile de déplacer ou aligner un contrôle, comme vous le feriez dans PowerPoint. Vous pouvez aussi modifier les propriétés, ou les règles ainsi que les paramètres avancés d’un contrôle.
Vous pouvez configurer un contrôle à partir de la barre d’outils, ou à partir de l’onglet propriétés, règles ou avancé, ou bien dans la barre de formule.
Par ailleurs, certains contrôles hébergent d’autres contrôles. Ils sont appelés Parent des contrôles qui s’y trouvent.
Bien évidemment, vous pouvez faire référence explicitement à un contrôle par son nom. Toutefois, quand cela s’y prête, vous pouvez aussi faire référence à un contrôle Parent avec l’opérateur parent. L’avantage est qu’il ne dépend pas du nom du contrôle, ce qui rend votre implémentation plus souple.
L’opérateur ThisItem permet de spécifier la colonne de données de chaque carte ou contrôle à utiliser dans un contrôle externe.
Propriétés
L’objet APP, les écrans et les contrôles ont un ensemble de propriétés, comme la taille, la couleur, etc.
Les propriétés sont une autre famille des objets Power Apps.
Les propriétés apparaissent aussi sur la droite de la zone de travail de PowerApps. Le nombre et la nature des propriétés dépend de chaque objet.
Une formule peut être associée à certaines propriétés. Vous pouvez modifier directement une formule, ou via l’interface graphique : les valeurs se mettront à jour simultanément.
Propriétés avancées
Outre les propriétés et les règles, il existe des propriétés avancés qui sont liées aux écrans et aux contrôles.
Notamment, le paramètre avancé OnSelect permet de définir l’action souhaitée, lorsque le contrôle est cliqué ou tapé.
Cette famille d’objets Power Apps indique comment l’application doit se comporter quand l’utilisateur clique sur un contrôle, ou change une valeur, etc.
Fonctions et formules
Une autre famile d’objets Power Apps est constituée des fonctions Power Apps.
Les fonctions sont inspirées d’après celles de Microsoft Excel. Toutefois, elles sont beaucoup plus riches que l’environnement de Microsoft Excel.
Une formule est composée d’une ou plusieurs fonctions. Par exemple, une formule peut vérifier l’existence d’un élément, trier des éléments, afficher un écran, créer un nouveau formulaire de saisie ou calculer une somme.
La formule ci-dessus et ci-dessous définit comment la propriété Items doit être calculée.
SortByColumns(Search(Fruits; TextSearchBox1.Text; "Title"); "Title"; If(SortDescending1; SortOrder.Descending; SortOrder.Ascending))
Dans cette formule, la fonction Search() recherche les éléments de la liste Fruits dont le titre (« Title » en anglais) correspond au texte saisi dans la zone de recherche (« TextSearchBox1.Text »). Ensuite, le résultat est trié sur le titre, en ordre ascendant ou descendant selon la valeur de la variable SortDescending1.
Les formules sont aussi utilisées pour lire les données et les exposer dans des contrôles que l’utilisateur peut voir ou manipuler.
Variables
Les variables servent à stocker des données temporaires ou à garder le résultat de calculs. Pour créer et initialiser une variable, vous pouvez utiliser les fonctions Set() ou éventuellement UpdateContext().
Set() permet de créer des variables globales, tandis que UpdateContext() permet de créer des variables limitées à l’écran.
Par exemple, pour créer la variable globale Stagiaire avec un prénom et un sexe.
Set( Stagiaire; { Prenom: "Alice"; Sexe: "F" } )
Vous pourrez ensuite faire référence à Stagiaire.Prenom.
Par exemple, pour créer et initialiser 2 compteurs dans un écran.
UpdateContext( { CompteurAnimaux: 100; CompteurHommes: CompteurAnimaux + 1000 } )
La manipulation est terminée.
Laisser un commentaire